Je suis là pour toi
Auteur : AbbyGibbs [Stephjag] ([email]flygirlstephjag@yahoo.com[/email])
Disclamer : et ben, ils ne m’appartiennent pas et ce n’est pas juste – ils appartiennent une nouvelle fois à DPB ! Pourquoi possède-t-il toujours les meilleures séries et les meilleurs personnages ? Quelqu’un pourrait-il me le dire ? Ses personnages souffrent toujours trop. J’ai donc décidé de les emprunter pour quelque temps, le temps de l’histoire, mais je promets de les rendre. Mais j’aimerais les garder pour moi.
Genre : Abby/Gibbs, drame et un soupçon de romance.
Classification : T (+13 comme toujours pour avoir une planche de salut.)
Spoilers : début troisième saison : « Le Sniper (partie 1 et 2), mais plus particulièrement la première partie.
Résumé : Abby veut que son « renard argenté » parle – extériorise ses émotions après la mort de Kate.
Note de l’auteur : oui, oui, je sais, encore une fic Abby/Gibbs mais honnêtement je ne peux rien y faire. Lorsque je vois ces deux là interagir mon esprit lui voit toujours plus. Je ne peux pas voir une relation père fille entre ces deux là, désolée. Et lorsque j’ai vu comme ils avaient peur l’un pour l’autre et qu’Abby essayait de le faire parler de ce qu’il ressentait. Mon esprit a mis en image une histoire à lui tout seul. Alors la voici. Je pense qu’elle peut être considérée comme une fic ‘post épisode’ mais je pense que ‘scène manquante’ serait plus approprié pour qualifier cette histoire. La première scène sera légèrement différente de celle de la série ainsi que les dialogues entre Gibbs et Abby – j’ai pensé que vous voudriez le savoir au cas où vous voudriez me poursuivre ☺
Comme toujours je voudrais remercier AeroGirl, Ma fleur pour la béta-lecture de mes histoires et je veux dédicacer cette histoire à Jenni qui est un si génial soutien et une si géniale copine – je t’adore mon petit renard argenté.
Feedbacks : et ben, je les adore – qui ne les aimerait pas ? Mais s’il vous plaît seulement si vous respectez mon travail parce que cela demande beaucoup de temps et d’énergie pour arriver à écrire une histoire. J’aime écrire et je ne permettrai plus jamais personne de m’en décourager plus jamais. Je n’ai aucun problème avec les lecteurs qui décident de ne pas aimer mais j’en ai avec ceux qui écrirent des mails irrespectueux tout simplement parce que la fin de va pas dans le sens dans lequel ils l’auraient souhaité. Si vous voulez me dire ce que j’aurais pû écrire mieux dans l’histoire, vous être toujours bienvenu pour me le faire savoir. Mais si tout ce qui vous intéresse c’est de vociférer garder le pour vous, d’accord ? Merci.
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« Je déteste quand il fait ça, » marmonna, Abby pour elle-même
Gibbs faisait les cents pas d’un côté du labo à l’autre comme il le faisait souvent, lui demandant si elle n’avait encore rien trouvé, mais elle le connaissait mieux que ça. Abby savait qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas avec son patron, il n’extérioriserait pas ses émotions à moins qu’il n’y soit poussé. Abby décida alors qu’elle serait celle qui le pousserait.
Elle devait attendre que McGee soit envoyé hors de son labo avant qu’elle ne puisse aider Gibbs. Elle savait qu’elle était l’unique personne en qui il avait assez confiance pour parler de ses émotions.
Le cœur d’Abby se serrait chaque fois qu’elle voyait Gibbs comme ça coincé dans un dédale d’émotions qu’il n’extérioriserait pas. Garder tout à l’intérieur n’était pas une bonne chose ; tôt ou tard cela finirait par sortir que l’on y soit préparé ou pas.
Gibbs confia quelque chose à faire à Timothy McGee, et ‘le bleu’ comme Tony l’appelle sortit. Gibbs et Abby étaient seuls dans son labo. Comme la scientifique qu’elle est, Abby continua à faire son travail et lorsque son patron et ami vint se tenir à côté d’elle et lui demanda si elle avait déjà trouvé des empruntes, elle le regarda une main sur ses anches. « Non, tes tripes te disent quelque chose ? » la contrariété bien visible sur son visage.
« Si, j’ai besoin de café, » répondit-il en commençant à s’éloigner.
Abby se retourna et lui prit le bras, déterminée à le faire parler « Non, Gibbs ! je t’en prie… » Lui dit-elle gentiment, mais fermement. C’est alors qu’il la regarda et elle put voir la peine et ressentir l’échec une nouvelle fois dans ses yeux tout comme lorsque Kate était prise au piège avec Ducky, Gérald et Ari dans la morgue. Abby sentit son cœur saigner pour lui.
« Oh, Gibbs… » Murmura-t-elle.
Abby voulait tant le serrer contre elle, le prendre dans ses bras pour le réconforter, mais elle ne bougea pas. Elle ne voulait pas que Gibbs puisse mal interpréter son geste bien qu’elle soit certaine qu’il ne le ferait pas. Elle avait été seule dans son labo avec son patron un millier de fois mais pour une quelconque raison cette fois c’était étrange… Abby s’était toujours sentie en sécurité et à l’aise avec Gibbs n’empêche qu’il n’était pas très ouvert sur ce qu’il ressentait, comme sur ce qui était arrivé à Kate.
Abby le regarda fixement. « Todd était ton agent mais Kate était mon amie, tu sais parfois c’est bien d’exprimer ce qu’on ressent … »
« Abby… » Commença Gibbs une pointe de lassitude transparaissant dans la sa voix.
« Gibbs, c’est moi, Abby – tu peux me parler ! Je ne suis pas n’importe qui, bordel ! Je sais que tu souffres et que tu te sens responsable pour ce qui est arrivé. Je peux le voir dans tes yeux, Gibbs. Tu ne peux pas me berner. Comme dirait Ducky, les yeux sont le miroir de l’âme et les tiens me disent que tu te sens responsable d’une chose sur laquelle tu n’avais aucun contrôle. »
« En quoi crois-tu, Abby ? »
Abby Sciuto regarda à nouveau son patron et pensa à ce qu’il venait de lui demander. « Tu veux savoir en quoi je crois. Et bien, voilà ce en crois je crois : les coïncidences, dire pardon, pleurer, à l’expression des sentiments, Dieu – parfois c’est pas facile je peux le concéder et spécialement après la mort de Kate mais, bordel, Gibbs, il faut que tu te laisses aller ! Ce n’est pas ta faute ! Je sais que tu es convaincu que tu es responsable. Tu n’as pas vu venir Ari – et alors ? Tu n’es pas Dieu ! Kate était supposée te protéger, et c’est ce qu’elle a fait. Elle est morte en faisant son travail. Je suis sure qu’elle l’accepte parce qu’elle t’a sauvé… et le plus important… je crois en *toi*. »
« Non, elle ne l’accepte pas, elle me rend responsable de sa mort » lui dit-il alors que sa voix s’estompait.
Le cœur d’Abby se serra en entendant ces mots et instinctivement elle se rapprocha de lui, l’invitant timidement dans ses bras et à sa grande surprise il ne lui résista pas. Au lieu de cela, il se cramponna à elle comme si elle était la seule chose sur terre à laquelle il pouvait s’agripper. C’est alors qu’elle sentit le corps de Gibbs trembler doucement et l’épaule de son tablier de labo s’humidifier doucement.
« C’est ça, mon renard argenté, libère tes émotions. » murmura-t-elle en resserrant ses bras autour de lui, déplaçant doucement sa main droite à l’arrière de sa tête pour caresser doucement ses cheveux. « Je suis là… Je suis là pour toi et je serais toujours là pour toi… »
Gibbs pleurait silencieusement alors qu’il resserrait ses bras autour d’elle une fois de plus. Abby le tenait simplement espérant que cela l’apaiserait un peu. Elle n’aurait pu dire combien de temps ils étaient restés comme ça, se raccrochant l’un à l’autre et cela lui était égal du moment que cela apaisait la peine de Gibbs.
« Kate est partie, Gibbs, et ça fait mal, mais on ne peut rien y changer. Ce que nous devons faire à présent c’est nous concentrer sur ce que nous *pouvons* changer. Rien d’autre ne compte. Il faut qu’on continue pour Kate, je suis sure qu’elle ne l’aurait pas voulu autrement. Et, Gibbs, il faut que tu sois fort pour moi… parce que si tu ne l’es pas, je vais m’écrouler aussi. » Ses derniers mots se finirent en un murmure…
*** FIN ***
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