Auteur : CSISteph (flygirlstephjag@yahoo.com)
Disclaimer : les personnages des experts : Miami ne m’appartiennent pas. Ils appartiennent à Anthony E. Zuiker, la CBS, Jerry Bruckheimer et tout un tas d’autres personnes, mais je suppose que vous connaissez tous la chanson n’est–ce pas ?
Genre : drame
Classification : T ou peut-être K+ (+13 ou peut-être +16 comme toujours pour avoir une planche de salut.)
Spoilers : fin saison 4, début saison 5.
Résumé : croyez-vous aux histoires de fantômes ?
Note de l’auteur : ne me demandez pas d’où vient l’idée d’histoire, je l’ignore, elle m’est juste passée par la tête.
Feedbacks : et ben, je les adore – qui ne les aimerait pas ? Mais s’il vous plaît seulement si vous respectez mon travail parce que cela demande beaucoup de temps et d’énergie pour arriver à écrire une histoire. J’aime écrire et je ne permettrai plus jamais personne de m’en décourager plus jamais. Je n’ai aucun problème avec les lecteurs qui décident de ne pas aimer mais j’en ai avec ceux qui écrirent des mails irrespectueux tout simplement parce que la fin de va pas dans le sens dans lequel ils l’auraient souhaité. Si vous voulez me dire ce que j’aurais pu écrire mieux dans l’histoire, vous être toujours bienvenu pour me le faire savoir. Mais si tout ce qui vous intéresse c’est de vociférer garder le pour vous, d’accord ? Merci.
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Le lieutenant, Horatio Caine fixait la pleine lune à travers une des fenêtres de son appartement.
Sa femme n’était plus. Ils n’avaient seulement été mariés que quelques heures, et maintenant elle était partie pour toujours.
Horatio ne sentirait plus jamais cette chaleur qui le parcourait lorsqu’elle lui souriait. Horatio n’aurait plus jamais le souffle coupé lorsque Marisol ne faisait que le regarder. Il voulait simplement que quelque chose ou quelqu’un lui rende le bonheur.
Elle avait été le soleil de sa vie pour le temps qui leur avait été accordé. Un dîner, une étreinte ou même une simple caresse.
Marisol était un tel exemple pour d’autres. Elle ne se plaignait jamais même lorsqu’elle avait des jours difficiles. Tout ce qu’elle avait toujours voulu était d’être heureuse, rien de plus.
Mais apparemment le destin en avait décidé autrement… Horatio Caine savait néanmoins que Marisol et lui avaient partagé des moments heureux. Il chérirait ses moments passés avec elle à jamais.
Elle était supposée avoir la vie devant elle, elle s’était battue contre le cancer avec une telle force. Elle avait décidée de laisser tomber la chimio car elle voulait commencer une nouvelle vie avec Horatio aussi normale que possible.
Horatio fixa encore la lune pendant quelques secondes puis il alla à la porte d’entrée, l’ouvrit et sortit. Quelques minutes plus tard, il se tenait debout face à l’océan, regardant les flux et reflux des vagues qui s’étaient à présent colorés d’une teinte plus foncée.
Soudainement quelque chose—une sorte de silhouette—apparue dans l’eau, il réalisa alors que la silhouette qui sortait doucement de l’eau était Marisol.
Il ne pouvait le croire. Marisol se tenait là, à quelques centimètres de lui. Elle portait une longue robe blanche et ressemblait à un ange.
Oh mon Dieu pensa-t-il.
« Hé, Horatio, » dit-elle, tendrement.
Horatio voulait également lui répondre, ‘hé’ mais lorsqu’il ouvrit la bouche pour le faire aucun mot ne sortit.
« Je sais que cela peut paraître surprenant de me voir ici, me tenir debout devant toi, » dit Marisol, tendant la main pour caresser la joue d’Horatio.
« Je suis tellement désolé, » souffla-t-il, en ferma les yeux.
« Tout va bien, chéri, ce n’était pas ta faute. Tu as fait ce que tu as pu ne te blâme pas pour ce qui est arrivé.
« J’aurais dû être là, avec toi… » Commença-t-il alors qu’une perle solitaire diamantée roula le long de sa joue.
Marisol secoua la tête. « Ne t’inflige pas ça, Horatio, tu n’es pas responsable de tous les malheurs de la terre. Il y a des choses dans la vie sur lesquelles tu n’as aucune espèce de contrôle. Quelqu’un avait d’autres plans pour moi, pour nous que moi, que *nous*, chéri. Mais ce n’est pas ce qui est le plus important, Horatio parce que ce que nous avons partagé était extraordinaire. Je chérirai ces moments pour toujours, tu seras toujours dans mon cœur… »
« Tu me manques tellement, » murmura, Horatio apposant sa main sur la sienne.
« Je sais, bébé, tu me manques aussi, mais il faut que tu continues, lorsque je t’ai dit de ne pas m’abandonner dans l’ambulance. Je ne voulais pas dire que tu devais rester seul. »
« Mais Marisol… je ne veux pas... »
« Chéri, je veux que tu ais une vie. Ce n’est pas parce que nous avons été mariés que tu dois te sentir enchaîné à moi pour toujours. Je t’aime trop pour te faire endurer une vie entière sans personne avec qui la partager. Tu ne peux pas vivre uniquement de souvenirs, Horatio, tu trouveras l’amour à un moment donné, tu verras. Tu seras heureux. Je ne te quitterais jamais vraiment parce que où que tu ailles, je serai toujours avec toi, je serais toujours dans ton cœur. »
« Jamais sans toi, mon coeur. » Dit-il, tristement. « Je ne sais pas comment, je dois continuer. »
« Si, tu le sais et tu dois le faire, mon frère, Eric à besoin de toi, les victimes ont besoin de toi tout comme leurs familles. Ne change jamais, chéri et n’oublie jamais que je t’aime. »
Marisol se pencha afin d’effleurer ses lèvres avec les siennes. Ensuite le regardant une toute dernière fois avant de se retourner elle dit : « Tires le meilleur de chaque minutes que tu passes sur cette terre, même dans les pire moments. Le temps est précieux, utilise le avec sagesse. »
Horatio, la regarda partir alors qu’il murmurait, « je t’aime aussi, Marisol. »
Quelques secondes plus tard, elle était partie à jamais.
Fixant l’horizon, Horatio Caine était sur le point de commencer une nouvelle vie sans sa femme bien aimée.
FIN