Auteur : CSISteph (flygirlstephjag@yahoo.com)
Disclaimers : « Les experts : Miami » ne m’appartiennent pas. Ils appartiennent à Anthony E. Zuiker, la CBS, Jerry Bruckheimer et à bien d’autres encore. Enfin, vous connaissez la chanson je suppose ?
Genre : Drame.
Classification : T (comme toujours pour avoir une planche de salut)
Spoiler : aucun en particuliers
Résumé : pensées d’Horatio
Note de l’auteur : ne me demandez pas d’où elle vient, je ne sais pas, c’est venu tout seul. Merci Christelle, tu sais pourquoi, j’en suis certaine.
Feedbacks : et ben, je les adore – qui ne les aimerait pas ? Mais s’il vous plaît seulement si vous respectez mon travail parce que cela demande beaucoup de temps et d’énergie pour arriver à écrire une histoire. J’aime écrire et je ne permettrai plus jamais à personne de m’en décourager, plus jamais. Je n’ai aucun problème avec les lecteurs qui décident de ne pas aimer mais j’en ai avec ceux qui écrivent des mails irrespectueux tout simplement parce que la fin de va pas dans le sens qu’ils auraient souhaité. Si vous voulez me dire ce que j’aurais pu écrire mieux dans l’histoire, vous être toujours bienvenus pour me le faire savoir. Mais si tout ce qui vous intéresse c’est de vociférer, gardez-le pour vous, d’accord ? Merci.
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Il pleut, exactement comme ce que je ressens. Comme mon cœur qui pleure, mais je ne pleure pas, je ne veux pas, je ne sais pas, je ne sais plus. J’ai tellement souffert qu’il ne me reste plus de larmes à pleurer.
Que me reste-il ? J’ai perdu ma mère, mon frère, un collègue et maintenant ma femme. Aimer ? Aimer, quelle ironie ! Ce que l’on ressent, on le partage… et ensuite quoi ?
La personne avec laquelle je pensais pouvoir passer ma vie entière – ou ce qu’il en reste – m’a été enlevée. Alors comment pourrais-je encore aimer vraiment sans avoir une peur bleue de la perdre ?
Oui mais d’un autre côté, on ne sait jamais lorsque la mort va surgir et on ne pas vivre dans la peur qu’elle finisse par venir nous chercher. Personne ne vivrait plus dans ce cas-là.
Alors que faire ? Tout simplement vivre comme si chaque jour devait être le dernier et continuer à rendre la justice aux victimes. C’est ce pour quoi je suis né. Je suis ce que je suis aujourd’hui à cause de la mort de ma mère et je suis ce que la vie a fait de moi parce que les épreuves, je les ai traversées sans rechigner, alors pourquoi ?
Je sais, je sais, les choses n’arrivent jamais sans raison. J’espère un jour trouver un sens à tout ça.
Je t’ai fait une promesse, mon amour, je ne te laisserai jamais. Tu seras toujours dans mon cœur, Marisol, mais le monde ne s’est pas arrêté de tourner et les assassins ne se sont pas arrêtés de tuer et les victimes ont besoin de moi pour leur rendre ce à quoi ils ont droit : la justice.
Je t’ai aimé et je t’aimerai toujours. Au revoir mon amour. Il se leva et marcha lentement, sortant du cimetière, laissant la pluie l’inonder. Qui sait, peut-être arriverait-elle à apaiser sa douleur…
FIN