Auteur AbbyGibbs [Stephjag] (flygirlstephjag@yahoo.com)
Disclaimers : ils ne m’appartiennent pas. Ils appartiennent encore et toujours à Donald P. Bellisario. Décidemment tous les meilleurs personnages lui appartiennent, dommage c’est toujours pareil. Moi qui rêvais que pour une fois je pourrais posséder des personnages et bien non. Je ne ferai que les emprunter dans ce cas… *soupirs*
Genre : Romance Abby/Gibbs.
Classification : T (+13 comme toujours : pour avoir une planche de salut, n’est-ce pas ?)
Spoilers : « Cover Story » saison 4
Sommaire : lisez… et vous verrez.
Note de l’auteur : cette histoire est dédicacée à mon amie, Jenni Davis avec qui je peux parler indéfiniment de mes deux personnages préférés du NCIS. Pourtant, j’ai pensé pendant un long moment que je préférais, Tony à Gibbs. J’adore également Tony, mais c’est différent. J’ai réalisée que Gibbs avait quelque chose de spécial à mes yeux. J’ai toujours adoré Abby depuis le début, elle est si… enthousiaste et bienveillante, toujours prête à aider.
Une autre amie à moi m’a dit un jour que rien n’arrive jamais sans raison même si nous ne savons pas immédiatement pourquoi, n’est ce pas, Beth ? Donc, Jenni, je suppose qu’il y a une raison pour laquelle nos chemins se sont croisés. Et je suis bien contente qu’ils se soient croisés. Tu es une amie si précieuse pour moi. Un grand merci pour ton amitié.
Je sais que ceci n’est pas la meilleure fic que j’ai écrite et que vous vous attendez sûrement à une meilleure qualité venant de ma part, mais il fallait que j’écrive ceci. J’espère néanmoins que vous apprécierez. Merci à tous ceux qui prennent le temps de lire mes histoires.
Un énorme merci à ma beta et grande amie, Zizou.
Feedbacks : Et bien, je les adore bien évidemment – qui ne les aimerait pas ? Mais s’il vous plaît seulement si vous respectez mon travail parce que cela demande beaucoup de temps et d’énergie de construire une histoire. J’adore écrire, je ne permettrai à personne de m’en décourager, jamais. Je n’ai pas de problème avec les lecteurs qui préféraient ne pas la lire, mais j’en ai vraiment un avec ceux qui écrivent des mails irrespectueux uniquement parce qu’ils n’ont pas la fin qu’ils auraient voulu avoir. Si vous voulez me communiquer ce que j’aurais pu écrire de mieux dans l’histoire que j’ai écrite, vous êtes toujours les bienvenus pour me le faire savoir. Mais si tout ce qui vous intéresse est de vous lancer dans une diatribe sur mon travail, je vous en prie, faites-le mais en privé, d’accord ? Merci.
*~*~*~*
Abby était couchée dans son cercueil en train de fixer le plafond. Elle aurait pu mourir aujourd’hui.
McGee et ses idées stupides parfois… comment pouvait-il même penser que MacGegor et Amy pouvaient se marier ? Ça n’arriverait sûrement pas. Ce serait la pire des fins pour son livre. Et qui pourrait bien penser que c’était la réalité ? Non… c’était vraiment débile. Ce type avait définitivement une araignée au plafond.
Elle regarda le plafond pendant quelques instants encore avant de décider que de toute manière elle n’arriverait pas à dormir. S’asseyant, elle prit une profonde inspiration et sortit de son cercueil.
Ses yeux bleus… elle voulait… elle avait besoin de les voir maintenant. Ils étaient comme un océan et, ce qu’elle voulait toujours faire lorsqu’elle les regardait, c’était se perdre complètement en eux. Avec Gibbs, elle se sentait en sécurité. Lorsqu’elle était en danger elle savait dès le moment qu’il était là qu’elle ne risquait plus rien.
Abby ignorait pourquoi mais elle avait besoin de le voir, d’être près de lui à cet instant précis. Elle se dépêcha d’aller dans sa salle de bain, elle avait du mal à s’habiller, pestant quasi sur tout ce qu’elle enfilait. Elle dévala pratiquement les escaliers, attrapa ses clés et sortit.
Elle ne savait pourquoi ni comment—et elle n’en avait rien à faire-- ce qu’elle savait en revanche, c’est qu’elle avait besoin de le voir. D’être avec lui.
Alors qu’elle conduisait en direction de chez Gibbs, elle espérait qu’elle n’interromprait rien alors qu’il était avec le colonel Mann. Abby eut la nausée à cette pensée. Abby n’aimait pas du tout cette femme : elle était si… présomptueuse et si… ‘Tellement pas faite’ pour Gibbs.
Chaque fois qu’elle est présente avec Gibbs dans le labo, elle avait l’impression que Mann était sur le point de l’abattre lorsque celle-ci regardait dans sa direction comme pour dire : « Pas touche, Gibbs est à moi ! »
Gibbs n’appartenait à personne et sûrement pas à elle. Et puis qu’est-ce qui n’allait pas chez elle et la directrice Shepard ? Avaient-elle oublié que Leroy Jethro Gibbs est un être humain et non un morceau de viande qu’elles pouvaient acheter au super marché ?
Gibbs était loin de l’être… Gibbs est un merveilleux homme, fort avec d’extraordinaires yeux bleus et qui a une addiction à la caféine tout comme elle—et qui se soucie des autres sinon il ne travaillerait pas si tard ni ne s’énerverait lorsqu’il savait que quelqu’un était en danger et qu’il ne trouvait aucun lien qui pouvait le conduire au suspect.
C’est pour cela que je l’apprécie tant. C’est pour cela que je l’ai… Oh mon Dieu ! Avait-elle vraiment été sur le point de dire : « C’est pour cela que je l’aime tant ? » En y repensant, c’était sans doute la raison pour laquelle elle n’aimait pas Mann ni Shepard. Et c’était probablement la raison pour laquelle elle n’avait pas vraiment aimé Ziva au début. Gibbs lui accordait un peu trop d’attention. Abby avait su alors qu’elle réagissait comme une enfant mais elle n’y pouvait rien. Chaque fois qu’elle voyait Ziva, elle avait une bribe de jalousie dans l’estomac.
Abby se sentait subitement stupide.
Oh non…
Ce n’était pas son âge qui l’effrayait. Non, elle était sortie avec des hommes bien plus âgés que Gibbs et elle savait que cela lui serait totalement égal. Gibbs n’était pas le genre d’hommes à se soucier de ce que les autres pouvaient penser.
Non, ce dont elle avait peur était qu’il pourrait peut-être ne pas ressentir la même chose qu’elle. Elle ne pensait pas pouvoir le gérer si tel était le cas. Elle avait besoin de lui dans sa vie autant—si pas plus—que d’oxygène pour respirer. Elle était accro à ces yeux bleus qu’étaient les siens.
Elle sentit des larmes lui mouiller les yeux lorsqu’elle arriva chez lui. Abby essuya ses larmes et prit une profonde inspiration avant d’arrêter le moteur. Elle savait que c’était la seule façon de savoir et de calmer ses sentiments. Mais subitement elle se sentit pétrifiée. Elle inspira profondément quelques fois, essayant de reprendre le contrôle d’elle-même—ce qui ne semblait pas très bien fonctionner.
Allez, Abby, tu peux le faire.
Finalement, elle ouvrit la portière de sa voiture et en sortit. Connaissant Gibbs comme elle le connaissait, sa porte d’entrée ne serait probablement pas verrouillée et il serait dans sa cave en train de travailler sur son bateau afin de laisser le stress qu’il avait accumulé durant la journée le quitter.
Il serait probablement aussi en train de boire, mais pas au point de se saouler évidemment, sinon il ne pourrait plus poncer son bateau.
Elle n’oublierait jamais cette nuit où elle était dans sa cave complètement saoule car elle avait peur de Michael Mauer. Elle avait bu comme une véritable idiote—sachant très bien que c’était stupide et que cela ne lui ferait aucun bien mais elle n’avait pu s’en empêcher.
Gibbs était descendu alors qu’elle parlait toute seule comme elle le faisait toujours lorsqu’elle avait peur de quelque chose ou de quelqu’un. Dans ce cas précis, c’était de Mike ; il l’avait rendue dingue. Principalement parce qu’elle n’avait aucune sorte de contrôle face à la situation ou face à ses peurs, ce qui la faisait se sentir faible, impuissante et elle détestait ça. Abby avait décidé de boire dans l’espoir que, peut-être, l’alcool noierait ses peurs. Elle tenait la bouteille dans une main et la ponceuse dans l’autre. Ça devait être super à voir pour son patron : son experte médico-légale saoule dans sa cave. Qu’elle imbécile elle avait été, Dieu merci, elle n’avait pas essayé de le séduire.
A un moment particulier, il était venu se tenir derrière elle, posant sa main sur la sienne pour rediriger son mouvement alors qu’elle ponçait une côte du bateau. C’était si bon ce simple contact de sa main sur la sienne. Elle en avait tressailli de l’intérieur. C’était comme ça depuis le premier jour où elle l’avait rencontré. Chaque fois qu’il posait ses yeux bleu ciel sur elle, chaque fois qu’il se tenait simplement derrière elle pour regarder par-dessus son épaule les résultats des tests ou n’importe quoi d’autre.
Elle l’aimait non pas comme son patron ou l’ami génial qu’il était. Non, Abby était tombée amoureuse de lui. Elle se rendit soudain compte qu’elle en était raide dingue.
Ari était dans la salle d’autopsie et avait prit Kate et Ducky en otage. Gibbs était descendu pour lui apporter ce qu’il avait demandé et avait été atteint à l’épaule. Cela faisait des semaines qu’Abby ne voulait plus y aller à cause d’un cauchemar mais dès qu’elle avait appris qu’il avait été touché, tout ce qu’elle avait voulu faire c’était d’y aller pour voir à quel point c’était grave. Plus rien d’autre n’avait d’importance et ses peurs étaient oubliées. Tout ce qu’elle avait voulu à ce moment-là, c’était le voir et rien d’autre…
Se dirigeant vers la porte d’entrée de chez Gibbs, elle prit une profonde inspiration. Elle allait lui dire ce qu’elle ressentait pour lui. Les deux seules choses qui pouvaient arriver, c’était soit qu’il ressente la même chose soit qu’il ne ressente pas la même chose.
Si ce n’était pas le cas, tout ce qu’elle espérait, c’était qu’il ne lui en veuille pas et qu’ils resteraient amis.
Abby sentit les battements de son cœur s’accélérer alors qu’elle était sur le point de tourner le bouton de porte. Et comme elle s’y attendait, la porte n’était pas verrouillée. Comme elle s’avançait dans sa maison, un sourire se dessinait sur ses lèvres : il avait été, était et serait toujours un Marines.
Comme elle approchait de la porte qui menait à la cave, Abby dut fermer les yeux afin d’essayer de calmer les battements de son cœur qui s’emballait. Elle essaya également de réprimer une vague de terreur et de tristesse qui menaçait de la submerger.
Respirant profondément avant de rouvrir les yeux, elle parcourut lentement la petite distance que la séparait de la cage d’escaliers qui menaient à la cave.
« Gibbs ? » l’appela-t-elle.
« Abby ? »
« Oui. Je peux descendre ? »
« Evidemment. Tu n’as pas besoin de demander la permission.» lui dit-il comme il la regardait descendre les marches.
Alors qu’elle se tenait debout sur la dernière marche, Gibbs sentit immédiatement que quelque chose n’allait pas. Le scintillement qui dansait habituellement dans ses magnifiques yeux verts n’y était pas, il pouvait même s’en apercevoir dans la faible lumière de la cave.
« Gibbs… » murmura-t-elle d’une voix brisée, ensuite les larmes qu’elle avait essayé de contenir se mirent à couler le long de ses joues.
Gibbs fit les quelques enjambées nécessaires.
« Abby, qu’est-ce qu’il y a ? » la questionna-t-il, une inquiétude évidente dans la voix, essuyant ses larmes de ses pouces.
« Pourrais-tu juste me serrer dans tes bras ? » lui demanda-t-elle d’une voix tremblante.
Jethro Gibbs ne répondit pas. Il lui ouvrit simplement les bras et Abby se pelotonna contre lui. Ses bras lui encerclèrent la taille et le serra si fort qu’il en était étonné.
« Hé, Abby, vas-y doucement avec un vieil homme comme moi. » dit-il sur un ton léger.
Reculant juste assez pour le regarder dans les yeux à travers ses yeux embués de larmes, Abby lui rétorqua : « Tu n’es pas vieux. »
Gibbs sourit doucement. « Alors vas-tu me dire maintenant pourquoi ces magnifiques yeux, qui sont les tiens, sont tout rouges et remplis de larmes ? »
Relâchant un peu son étreinte mais la maintenant toujours avec un bras, il essuya à nouveau les larmes qui s’étaient remises à couler avec le pouce de son autre main. Abby soupira, elle voulait vraiment le lui dire mais brusquement l’avoir si près d’elle semblait la paralyser. Elle ouvrit la bouche pour parler mais aucun mot ne sortit.
Dis quelque chose ou fais quelque chose, n’importe quoi…
Elle finit par pouvoir réagir pour faire quelque chose, sans réfléchir, comme sur pilote automatique ou quelque chose du genre—elle n’aurait pas pu le faire consciemment sinon elle se serait insufflée du bon sens.
Abby regarda Leroy Jethro Gibbs intensément dans les yeux, ensuite son regard descendit sur ses lèvres et puis elle le regarda à nouveau dans les yeux avant de se pencher pour caresser ses lèvres avec les siennes.
Un peu surpris, Gibbs ne réagit pas immédiatement—cela ne lui prit qu’une fraction de seconde cependant. Il ne se détourna pas. Jethro répondit doucement au baiser, il aimait le contact de ses lèvres douces à elle sur les siennes. Son pouce était toujours juste sous son œil, il ouvrit alors la main et la descendit, juste assez pour pouvoir lui maintenir la tête.
Abby abandonna alors ses lèvres et regarda n’importe où sauf dans sa direction.
« Je… je suis désolée, Gibbs, je ne sais pas ce qui m’a pris. »
L’index droit de Gibbs se plaça sous son menton, ce qui la força gentiment à relever les yeux.
« Ne jamais s’excuser, Abby. » sourit-il doucement.
« Mais… » commença-t-elle à protester.
« Ssshhh, je ne t’ai pas repoussée, il me semble. »
Abby réfléchit un moment à ce qu’il venait de lui dire. Cela signifiait-il que Gibbs… non… elle s’arrêta de penser et subitement sa tête se mit à tourner lorsqu’il captura à nouveau ses lèvres et toutes pensées cohérentes quittèrent son esprit. Cette fois le baiser était plus passionné que le premier et s’approfondit très vite.
Lorsque finalement ils se séparèrent par besoin d’air, il mit son front contre le sien et ils sourirent tous les deux.
« Gibbs… » murmura doucement Abby.
« Je sais, Abby, je t’aime aussi, » lui dit-il d’une voix douce. « J’imagine que c’est pour cela que tu as dit que l’agent McGregor ne pouvait pas épouser Amy Sutton… »
Souriante, elle continua pour lui, « … parce qu’Amy est amoureuse de l’agent Tibbs… »
Ils s’embrassèrent à nouveau et le monde autour d’eux s’effaça alors que le baiser s’approfondissait une nouvelle fois, ne laissant place qu’aux sensations et à l’amour.
FIN